Les jeunes filles et la mort-Edith
Portraits dessinés et paysages des douleurs fantômes, parce qu'on ne sait jamais ce qui se cache à l'intérieur des gens.
Les portraits présentés dans cette série – Edith est la première d'une série de cinq – mettent en rapport un visage souriant, les jeunes filles, et un paysage intérieur qui porte la marque de blessures intimes indélébiles, aux causes plus ou moins lointaines : la mort, vue d'un peu trop près.
C'est cette tension entre l'image de soi qu'on donne à voir aux autres (et parfois à soi-même) et l'intimité de mondes intérieurs marqués par le traumatisme que ce projet de portraits dessinés explore. Quelles stratégies met-on en place pour cohabiter avec ses fantômes ?
« Donnez la parole à la douleur : le chagrin qui ne parle pas murmure au cœur gonflé l'injonction de se briser.»
W. Shakespeare, Macbeth coll « librio théâtre », j'ai lu, trad de F-V Hugo, 2016.
Ce travail a donné lieu à l'édition d'un leporello imprimé à 20 exemplaires.